• Pour répondre à Mick et à Vincent.

    Bonjour,

    J'ai appris ce matin, que ce blog pouvait être encore consulté. J'étais bien surprise.
    Mes autres blogs bien plus personnels et pas très gais ont été supprimés. Mais celui-ci a survécu à mes envies d'étouffement. A croire que l'état d'esprit dans lequel j'étais quand j'ai écrit ce blog-ci était bien plus acceptable que tout le reste. Et c'est le cas, c'est pourquoi je le laisse en ligne. Je n'ai pas honte de ces articles, en les relisant ce matin, je les ai même trouvé "commiques" (en même temps, c'était fait pour ! Quoi ??! vous ne trouvez pas ça commique ?!!??? pfff !!! Vous y connaissez rien !).

    Je suis donc toujours en vie, sans aucune proie. Et toujours dans un état de latence.
    Pas de proie, pas de gibier.
    J'ai bien eu quelques "appéritifs" mais rien qui ne m'ait donné envie de tout dévorer. J'ai un jour chassé mon "Mickael Scofield" qui d'ailleurs s'appelle Maxime. Mais face à la peur incotrôlable, je n'ai pas osé l'approcher d'avantage. Pourtant l'entrée en matière était plutôt positive, mais j'ai pris peur, je ne suis jamais retournée le voir (la honte, un félin qui a peur, et bien oui !!! D'ailleurs je regrette, il trotte encore dans mes pensées, mais je ne le croise plus dans le RER, Snifff, ce qui signifie que je peux maintenant déménager).

    Pour la suite de ma vie, il y'a eu pas mal d'articles depuis sur d'autres blogs, qui comme je le disais, ont été foudroyés. Un jour j'ai décidé de faire ma tornade, sur mon passage aucun article n'a survécu.

    Depuis, je me reconstruis ailleurs sur un autre blog (oui oui encore un, encore !!! ), tout doucement... c'est comme une sorte de rééducation. Après une chute fatale, il faut du temps pour accepter, retrouver des forces. Je me suis faite "à mon fauteuil roulant", maintenant il serait temps que je me lève et que je marche. Tout celà pour dire que j'ai guéri tous ces longs mois, mais que je parviens difficilement à me lancer dans une nouvelle relation, d'ailleurs je ne trouve personne...
    D'un autre coté, je suis aussi sur le point de prendre mon envol (un félin ne vole pas ? Ah bon !! Bah disons que moi je vole, hi hi !!) puisque je cherche un studio pour quitter le nid familiale, mais j'avoue que j'ai du mal. Et là encore, aucun nid n'a su me plaire à ce jour.

    Bises,

    Elodie

    PS : si l'envie m'en prend, je continuerai d'écrire quelques articles ici.


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  • Il faut que je vous raconte à présent la suite de mes histoires aussi désespérantes soient-elles.

    Tel un félin qui recherche partout une proie afin de se nourrir et de se maintenir en vie, j'ai chassé ici et là, croyant ne rien trouver sans trop d'espoir. J'ai insisté, j'ai laissé des messages au grès de mon passage, comme pour laisser des traces de ma venue, ou plutôt des pièges tendus.

    Mais voyez-vous, ce fameux garçon aperçu sur le net, on a pris contact, mais entre temps, quelques autres de mes semences ont aussi prises. Je me retrouve ainsi en contact, en observation et à l'affut de plusieurs proies, mais sans vraiment savoir celle qui me conviendra, et qui voudra bien se laisser attraper à la fois. Quant à Mickeal Scofield, après une semaine et demie d'acharnement à reprendre le RER aux mêmes horaires, mon obstination n'aura pas payée puisque je ne l'ai jamais recroisé, j'ai donc décidé d'abandonner ici ma filature.
    Cela dit quand vous multipliez les proies sans trop savoir ce qu'il vous faut, sans être vraiment convaincue qu'elles vous plaisent, car la robe ne vous tient pas tant en haleine, on ne sait plus trop vers où se diriger. Aucune ne vous attire plus qu'une autre, et vous finissez par baisser la garde pour retourner tranquillement vous reposer.

    J'étais habituée à un unique gibier, mon gibier portait le nom d'Alexandre, alors bien entendu, je fais la difficile, il est dur de retrouver le goût de son plat favori.
    Finalement, j'ai décidé de ne plus rien attraper, aucune proie, je n'ai plus faim. Je vais rester en vie sans chasse, ne me nourrir que de la nature et ne vivre que d'eau fraiche et rien d'autre, la viande n'est pas à mon goût, je suis devenue végétarienne.
    Pourquoi vivre d'amour et d'eau fraiche, si vous n'avez plus l'amour, si vous n'avez plus sous vos dents cette chaire fine et tendre qui vous donnait déjà à 1000 lieux l'eau à la gueule ? Continuons alors de vivre d'eau fraiche seulement, on s'en contentera faute de mieux.

    A défaut de chasser le gibier qui serait gouteux et beau pour moi, j'attendrai juste qu'il vienne se présenter à moi, mais je dois rêver, non ? Cela n'existe pas un gibier qui vient pour se faire prendre par un félin ? Qui plus est, je suis un félin difficile, il faudrait que le gibier me plaise.

    Peut-être ne trouverai-je plus jamais la satisfaction et le plaisir que je ressentais avec mon Alexandre ? Or, je n'ai guère d'autre choix, mon tendre, gouteux et magnifique gibier au pelage si soyeux a réussi à s'échapper, je n'ai pas su l'apprivoiser, à vouloir le garder prisonnier, il a souhaité se délivrer...
    Depuis, il a roucoulé des jours meilleurs sans moi, puis il est revenu, mais il avait son odeur à cette autre féline, il n'était plus mon gibier, j'ai fini par le chasser mais pas de la même façon cette fois. Il vit maintenant des temps pénibles, sans que je puisse le soulager, le protéger...

    Oh mon amour, pourquoi t'es-tu enfuis ?
    Je suis là, seule, à guetter une nouvelle proie, mais j'y ai perdu le goût et l'envie car rien ne t'égale mon amour. Je suis un félin qui ne s'abreuve que d'eau, quelle drôle de sort pour un animal carnivore.
    Vais-je tout de même retrouver un gibier qui m'émoustillera les papilles et qui honorera mon palais tout en faisant étinceler mes yeux ?
    Alors, tel un félin épuisé d'avoir trop couru dans tous les sens sans rien attraper, je m'allonge tranquillement à l'ombre d'un arbre, me laissant chauffer par les doux rayons du soleil, en regardant la savane déserte, guettant tout mouvement de vie du coin de l'œil sans trop y croire, et encore trop faible pour bondir si la proie m'en dit, j'attendrai donc qu'elle vienne à moi...

    Je vous embrasse,

    Elodie


    PS : l'image n'est pas celle que j'avais dans la tête, mais je n'ai pas trouvé une qui exprime mieux mon état.


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  • Sur les conseils d'une grande Emilie, j'ai décidé de vous écrire un p'tit article, mais j'pense pas qu'il sera si petit que ça, enfin je l'espère pour vous ! Cela dit, il se peut aussi que mes longs articles commencent par vous alourdir, au point de vous hypnotiser, tel un pendule qui se balance de gauche à droite devant vos petits yeux étourdis... Si mes articles vous endorment, alors un conseil, partez, du vent, allez vous-en, zouu !!! Lol !!! Enfin, vous faites comme vous voulez, mais ne vous infligez pas des souffrances en me lisant, croyez-en mon expérience, le masochisme est fortement déconseillé dans la vie des âmes sensibles ! Et ne venez pas me reprocher après mes articles trop longs, nah ! Lol ;-) Allez c'était pour rire, faites-moi un bisous sur l'écran, et nettoyez ensuite la vitre quand même, lol !

    Alors voilà, je dois vous raconter depuis jeudi soir, la rencontre de ma vie, bon d'accord, j'avoue, c'était une rencontre ratée, mais c'était quand même la rencontre de ma vie au moment où je l'ai vu étincelant dans ce RER grisâtre, lol ;-)
    Voilà, j'étais encore une fois dans le RER (comme je viens de le dire, oh lala, je radote), bah oui, c'est ma sortie préférée en ce moment, autant de monde qu'en boite de nuit, le contact y est forcé, l'odeur crépitante est aussi de mise, et tout ça gratuitement ou presque, car je dois quand même profiter de ce traitement de faveur en payant un malheureux abonnement à l'année, et c'est illimité ! C'est pas génial quand même, on en a de la chance !! Et vous avez du choix - c'est l'abonnement tout en un : quantité et illimité - vous pouvez choisir votre wagon, s'il ne vous plait pas, vous pouvez en changer, à condition de pouvoir y rentrer. La condition n'est pas la tenue, mais plutôt la place disponible dans le wagon, soit vous avez une résistance accrue pour tenir sur moins de 30cm² et pour respirer 50cm sous la masse de gros et de grands bourrus qui vous entourent, soit vous avez une force telle que vous parvenez à pousser votre monde pour y pénétrer. Dans le pire des cas, vous pouvez toujours faire la queue, et attendre le prochain puis encore le prochain...

    Donc je reprends mon histoire, assise sur un siège que j'avais bien mérité après plus de 30 minutes d'attente, je m'étais endormie comme une masse de 44 kilos toute mouillée. On arrive à Noisy le Grand, et là, badoboum « oh my God », je tombe le cul par terre, ah non, j'étais déjà assise, ouf heureusement pour moi, sinon j'vous dis pas la honte, lol ! Mais que vois-je ? Un homme absolument liquéfiant, au moins 1 mètre 80, des yeux bleus assez discrets, les cheveux rasés très court, et par dessus tout une gueule d'amour que l'on userait bien de ses baisers... Vous aurez peut-être deviné qu'il ressemblait à ce merveilleux héro Mickael Scofield de la série Prison Break, l'homme de ma vie, euh de mes nuits, ou plutôt de mes rêves seulement, sniff !
    Et là, je le regarde, mais je n'ose pas, il me regarde aussi, et je détourne les yeux. Je ne savais plus quoi faire, j'ai rien trouvé de mieux que de prendre mon téléphone et appeler ma mère, tout le monde, pour faire le style de la fille très occupée qui a plein d'amis, la fille qui n'a pas une seconde à vous consacrer mais qui pourtant vous regarde, bien entendu, j'ai fait plus de répondeurs que de vraies discussions, lol...
    A l'arrivée de chacune des stations, tic tac, tic tac, le compte à rebours, je croisais les doigts pour qu'il ne descende pas, et ouf, le « tic tac » s'arrêtait, il ne descendait pas ! Un homme comme ça, si, si, si, si,
    I-Ré-Si-Sti-Bleeeeeeeee, avec un beau et long manteau noir, sous lequel se cachait un magnifique costume agrémenté d'une cravate rayée.
    Je m'imaginais déjà son corps, un torse imberbe comme je les aime, et musclé juste à point, ni trop, ni trop peu, tel un pavé de bœuf à point, ni trop cuit, ni pas assez, mdr...Je m'imaginais ses mains se poser sur mon dos, me caresser et... Bippp ! On censure ! Bon ok, j'arrête là, cet article n'est pas censé être érotique, il faut que je me calme, lol.
    Je m'imaginais déjà prendre un verre avec lui en me perdant dans le fond de ses yeux, alors qu'il scruterait mon visage (un visage qui soit dit en passant s'agrémente de quelques boutons d'acné, lol, pas très romantique tout ça, mdr ! Dans la famille « le pavé de bœuf et les boutons », je demande la sauce roquefort, mdr)...
    Je ne pouvais pas le laisser partir, c'était inconcevable, il fallait trouver une solution, mais je n'en avais pas. Quand finalement la station Val d'Europe arrive par malheur, je priais le ciel pour qu'il y descende aussi. Bien entendu, la p'tite Elodie a bien du descendre, j'ai alors pris mon courage à deux mains, ou plutôt à demain devrais-je dire, car j'ai pris la porte la plus proche de la sortie. Bah oui, imaginez, si j'étais retournée sur mes pas pour prendre la porte du coté où il se trouvait, cela aurait paru plutôt bizarre, et grillé, cela dit, je l'étais déjà. Je me retourne quand même, je le regarde de nouveau une dernière fois le cœur déchiré, je vérifie s'il descend aussi, mais non, non, il ne descend pas ! Mais, il me regarde toujours autant, je suis gênée et je me retourne face à la vitre. Une fois sortie, je fais un demi tour sur moi-même - à défaut de faire demi-tour complètement et de retourner dans ce fichu RER contenant l'homme de ma vie, ou de mes envies, comme vous voulez - pour voir s'il ne m'a pas suivi, mais non !
    Oh grand Dieu, je savais bien que tu n'existais pas !

    Je ne vous dis même pas à quel point j'ai pris mon temps pour sortir de cette fichue gare, mais non il ne me suivait pas, quel dommage ! La visite de la galerie du Val d'Europe m'a complètement laissé de marbre ce soir là, même pas l'envie de regarder une vitrine, ni même de rentrer dans un magasin. J'ai fait un aller-retour non stop dans cette galerie tout en pensant à lui, un sourire aux lèvres, et un regret en tête, inutile de vous préciser mon état d'esprit, ma déception, cela dit mon compte en banque s'en réjouissait. Depuis ce jeudi soir, j'ai qu'une idée, le revoir ! Il était entre 19h et 19h30 lorsqu'il est monté dans le RER ce soir là, je vais donc faire en sorte de me retrouver au même endroit à la même heure, et cette fois, je crois que je lui proposerai un café, mais oserai-je ?

    Cela dit, on en revient toujours au même, crier son numéro, et bien oui !!! Encore faut-il en avoir le courage !
    Affaire à suivre...

    En attendant, je vous embrasse,

    Elodie

     


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  • Pas mal de choses à dire aujourd'hui.
    Après m'être endormie lourdement dans le RER ce soir - j'essaie toujours d'éviter de ronfler, mais parfois ma tête tombe comme un gros sac, et là je me réveille tout d'un coup - j'ai décidé de tout de même aller faire un tour au Val d'Europe pour voir s'ils avaient reçu chez Zara ce fameux petit haut en soie à ma taille.
    J'y suis donc allée en me retenant difficilement d'acheter plusieurs articles sur le chemin vers Zara, là j'arrive enfin dans le magasin, et non, pas ma taille, je repart toute triste, mais je continue mon chemin.
    Je décide donc de poursuivre jusqu'au bout de l'allée du Val d'Europe au cas où je tomberai sur l'homme de ma vie future, qui sait ? Et là, je vois 2 jeunes hommes me fixer du regard, autant vous dire que je les fixe aussi... Arrivés à mon niveau, l'un deux m'interpelle et me dit « Pourquoi tu as l'air si triste ? » ! Alors là, je m'attendais vraiment pas à ça comme plan drague, tout mais pas ça, je me dis « et merde, j'ai l'air autant en manque de joie, moi qui croyait bien faire illusion ! ». Il insiste et me demande si mon copain m'a quitté ou si c'est moi, si on s'est disputé. Ayant envie d'abréger la conversation, je me contente de lui dire que tout va bien, que j'ai bel et bien un copain, que je suis pressée, et que je penserai à sourire la prochaine fois. Il finit par me dire « Ce n'est pas ça, c'est qu'une jolie femme comme toi ne devrait pas être triste ! ». Je suis donc sur les fesses, et je prends conscience qu'il faut que je fasse meilleure illusion, sinon je ne trouverai pas l'amour de ma vie.
    Au final, j'aurai menti ce soir là à plusieurs reprises, car oui, je suis bien seule, et oui c'est moi qui ait quitté mon copain, et enfin, oui on peut dire que je suis triste de cette vie personnelle qui me ronge de l'intérieur, et qui ne laisse place qu'à un cœur qui se consume par l'acide qui s'est renversé sur lui pendant tous ces longs mois...
    Mais je n'ai pas une réelle tristesse finalement, juste un manque à combler... un manque à guérir, et quelques blessures à soigner. Je cherche un docteur, s'il vous plait, au secours ! Je suis aux urgences depuis de longs mois, mais beaucoup de médecins me regardent, je leur explique mes symptômes, mais aucun ne veut prendre le risque de me soigner... Sans doute trop compliqué, sans doute trop long, sans doute trop risqué !
    Peut-être qu'un jour un médecin voudra me soigner, comme Jack dans Lost qui avait réparé sa femme !
    D'ailleurs à ce propos, il faut que je vous dise, que ma déception de la dernière fois n'a pas tant durée. Mon charmant jeune homme rencontré sur un site, et bien il m'a enfin répondu. Et il me dit vouloir être mon ange gardien peut-être, ou mon confident... mais pour l'instant, il s'est encore remis aux abonnés « absent »... alors j'attends !
    Après tout, mon cas n'est plus si grave, il est là depuis des mois sans aucun soin, juste quelques coups de compresse, mais rien d'autre. Et puis mon cœur a tellement saigné, mes plaies ont tellement suppurées pendant ces longs mois, que tout a fini par coaguler, et qu'il faut laisser le temps... Plus rien n'est réellement à soigner !


    Morale de ces derniers évènements :
    crier son numéro, oui !!! sourire aussi !!! et toujours garder espoir !!!


    Je vous embrasse en attendant la suite de mes aventures ;-)
    Elodie




     


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  • Il y a des moments dans la vie où l'on s'assagit, peut-être l'âge, ou peut-être l'expérience lié au temps qui passe, et au vécu. On vit des moments durs, pénibles, douloureux, on fait du tri, on fait des bêtises, on s'en veut, on regrette, on tire des leçons, et puis on avance, et donc on s'assagit...
    J'ai fait de bien nombreuses erreurs, mais on m'a également fait du mal. Mais je n'en veux à personne, plus maintenant, je ne suis plus révoltée, tout est calme et apaisé...
    Et oui, car je ne serai pas qui je suis, ce que je suis devenue sans tout ça. Finalement, j'aurai tendance à remercier la vie d'avoir été à certains moments dure avec moi. Oh bien sur, certaines personnes ont vécu ou vivent bien pire que moi, je suis pas à plaindre, mais je pense que j'ai en revanche eu tout de même certains moments durs, que d'autres gens de mon âge n'ont jamais connus et ne connaîtront peut-être jamais. Cela dit, je ne dis pas ça pour que vous me plaignez, non, je dis ça pour vous expliquer la chose suivante :

    Aujourd'hui, j'ai pardonné, tout pardonné (je n'en ferai pas la liste c'est inutile). Je n'ai plus envie de me révolter. J'ai atteint un certain nombre de mes objectifs. J'ai juste besoin d'être aimée pour ma personnalité principalement, et primordialement.
    Dans votre vie, il y a finalement peu de gens, alors autant s'occuper de ceux qui comptent à vos yeux, plutôt que de se battre contre ceux qui ne valent justement rien ou si peu.
    Mon grand-père disait toujours « Le plus intelligent est celui qui répond par le silence. ». Je me suis donc longtemps tue, je disais rien et je laissai faire la méchanceté contre moi, l'injustice, un jour soudain, je me suis révoltée, j'ai été l'opposée.
    Aujourd'hui, j'ai enfin compris ce que voulais dire cette phrase, cette phrase ne veut pas dire « Tais-toi et tend l'autre joue, tu seras une héro ! » mais elle veut dire « Laisse dire, ne gaspille pas ton temps à te battre contre la bêtise, ta vie mérite mieux, profite-en ! » Ne nous battons pas contre ceux qui vous comprennent pas, ne perdez pas votre temps. Un jour ils comprendront peut-être... et ce jour là ils vous comprendront s'ils sont suffisamment intelligents pour en tirer des leçons.
    Je ne dis donc plus rien à ceux-là, et j'offre à ceux qui comptent pour moi ce qu'ils méritent.
    Et même si parfois ces gens qui comptent pour moi me font du mal et me déçoivent, et bien je ne dis rien, je ne me bats pas, et la vie continuera... et je continuerai à les aimer tels qu'ils sont !
    J'espère juste au fond de moi, qu'avec l'âge et les coups que je vais continuer à recevoir, je ne changerai pas cette façon-là de penser. J'espère que j'arriverai devant les faits à rester forte et à continuer de répondre par le silence, comme le disait mon grand-père Michel.


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